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En écoutant cette version (avec l'introduction "l'année passée), de l'excellent trio Milonga http://www.triomilonga.it/milonga/home.htm , je me demande si ce n'est pas là aussi une source d'inspiration de "Donne du rhum à ton homme" http://www.myspace.com/music/player?sid=65191403&ac=now L’ANNÉE PASSÉE Lane pase mwen te on fi. Mwen te on fi lakaz maman-mwen Lane sa-la mwen se on djal Mwen se on djal asou lari. Djal-la hale kò-ou mwen ke-ba-ou Djal-ha tiye kò-ou mwen ke-ba-ou Djal-la hale kò-ou mwen ke-ba-ou mwen ke-ba-ou mwen ke-ba-ou konsa ki bon L'ANNO SCORSO L’anno scorso ero una ragazzina una ragazzina nella mia casa materna quest’anno sono una donna adulta una donna adulta fuori, sulla strada. Donna vieni qui, io ti darò donna datti una mossa, io ti darò donna vieni qui, io ti darò ti darò ti darò qualcosa di buono. RUM AND COCA-COLA If you ever go down Trinidad they make you feel so very glad calypso sing and make up rhyme guarantee you one real good fine time. Drinkin' rum and Coca-Cola go down Point Koomahnah both mother and daughter workin' for the yankee dollar. Since the Yankee come to Trinidad they got the young girls all goin' mad young girls say they treat 'em nice make Trinidad like paradise. Drinkin' rum........ From Chicachicaree to Mona's Isle native girls all dance and smile help soldier celebrate his leave make every day like New Year's Eve. Drinkin' rum.......... Out on Manzanella Beach G.I. romance with native peach all night long, make tropic love next day, sit in hot sun and cool off. A partir d’une chanson populaire de la Martinique, Lionel Belasco (à Trinidad) avait écrit sur un « Calypso » (style musical des Antilles) une chanson intitulée “L’Année Passée”. Les paroles de la chanson « Rum & Coca-Cola » furent ensuite écrites par Rupert Grant (aussi à Trinidad) sous son « nom de scène » de « Lord Invader ». Aux Etats Unis, Moorey Amsterdam s’en empara et, mentionnant Jeri Sullavan et Paul Baron comme compositeurs, s’en adjugea les droits d’auteurs. La chanson fut chantée par les Andrew Sisters et connut un succès considérable en 1945. Ce n’est que trois ans plus tard que les véritables auteurs purent faire reconnaître leurs droits devant les tribunaux, et obtinrent partiellement réparation. Au delà de cette histoire un peu sordide de plagiat et de spoliation, il est intéressant de noter que la version chantée par les Andrew Sisters avait été discrètement débarrassée de l’essentiel de son contenu de critique sociale. En effet, Lord Invader avait rédigé des paroles (présentées et traduites ici) critiquant explicitement l’effet corrupteur et moralement dégradant de la présence des GI américains sur les îles des Caraïbes où ils trouvaient « le repos du guerrier ». Le texte de la version « américaine » ne comportait plus que de vagues allusions, et pouvait être écouté d’une oreille distraite comme une célébration semi-commerciale de l’Amérique au sommet de sa gloire et de sa puissance. Les Andrew Sisters elles-mêmes ne prêtèrent guère attention aux paroles. En dépit de son immense succès, cette chanson fut longtemps bannie des ondes car elle mentionnait d’une part une boisson alcoolisée, et d’autre part une appellation commerciale |
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